Chikurin
Chef d'un Réseau Révolutionnaire
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Date d'inscription : 16/09/2009
 | | Sujet: Chikurin Mer 16 Sep - 0:59 | |
| Présentation
Titre/Grade de Base : Mon avis n'étant pas objectif (il paraît presque évident que je vais demander un grade élevé), je préfère m'en remettre à votre humble avis!
Équipement : Chikurin n'aime pas s'encombrer de morceau de ferrailles lourd, pour se défendre il possède un bon vieux pistolet à six coups ainsi que 4~5 dagues cachées à des endroit stratégiques (Les deux manches, la chaussure gauche et dans une poche intérieure)
Équipage :Navigue seul sur une coque de bois ayant à peine de quoi se faire appeler "Navire"
Fruit du Démon : Soumoku Soumoku No Mi | Fruit De La Végétation
- Description : : Permet à l'utilisateur de donner naissance à de la végétation partout, excepté dans l'eau de mer, sur le granit marin et sur les êtres humains/animaux mais aussi de la contrôler, plus ou moins facilement selon la taille. De la simple pâquerette à l'arbre de dix mètre de haut, en passant par les ronces et plantes carnivores, tout ce qui est végétal est à sa portée, que ce soit intégralement ou partiellement (faire apparaître une épine lui est possible autant que de faire apparaître le cactus en entier). Il est bien évident que faire jaillir une pâquerette au milieu de nul part n'est pas aussi aisé que de balancer un chêne millénaire sur des forbans en quêtes d'action! Si vous n'avez pas compris, sachez que plus l'apparition est grosse, plus cela est éreintant pour le pauvre bougre qui manipule le fruit. Logique non? Une dernière chose à savoir, qui plus est utile, la zone limite d'apparition est un dôme de 40 mètre, ce qui veut dire qu'il lui est totalement possible de créer sa plante directement dans le sol ou au dessus de la tête de ses adversaires. De plus si la limite d'apparition est de 40 mètre, l'inertie dont est doté le bout de verdure créé peut le faire avancer de quelques mètres, horizontalement ou verticalement. (Pour prendre un exemple "dans l'action", il peut faire sortir des épines du bout de ses doigts et les envoyer en face de lui sur une vingtaines de mètres mais il ne pourra pas faire bouger un arbre de 3 mètre de haut...).
L'inertie initiale, la portée d'apparition, l'énergie dépensé en fonction du poids du végétal changera en fonction de la puissance de l'utilisateur. Les points faibles sont évidemment les suivants: Le feu, la glace, la sécheresse.
Pouvoir Spécial : Aucun
Description Physique :
Chikurin est, à l'instar de tout les humains, unique et à la fois semblable aux autres. Une tête, deux bras et deux jambes, des organes internes vitaux, sur le point biologique rien ne le fait différer du modèle standard de sa race. C'est dans les formes et les couleurs qu'il se démarque des autres, mais si peux... Son teint blafard contraste avec le rouge pourpre de ses cheveux mi-longs descendant sur ses épaules en pics. Ne bougeant pas d'un poil en cas de tempête, ceux ci craignent terriblement l'eau, le moindre contact avec le liquide bleu étant synonyme de mollesse. Sa tête, en plus d'être particulièrement bien remplies, et ornée de deux petits yeux marrons se fondant dans la nuit surmontant un petit nez en forme de triangle. Son œil gauche est protégé par une couche de verre appelé couramment "Monocle" qui lui donne un petit air noble, ce qui n'est absolument pas le cas. Lorsque celui ci est retiré, on peut aisément constaté un minuscule détail de son anatomie, une cicatrice de quelques centimètre seulement et partant en zigzag du haut de ses sourcils jusqu'à la base du globe oculaire. Point de récit héroïque pour l'expliquer, pas de batailles épiques contre des malfrats, seulement un éclat de verre qui lui à ouvert le visage et lui à laissé cette petite cicatrice. En revanche peu de gens savent que le bout de verre est arrivé jusqu'à son œil grâce à l'explosion d'une horlogerie... Plus au dessus, au niveau du front, on peut remarquer trois petites rides qui ont la fâcheuse tendance d'apparaître quand Chikurin réfléchit, ce qui veut dire qu'elle sont constamment sur son visage...
La seule autre partie de son corps visible sous le poids du tissus est ses mains. Musclé et élégante, bien que parcourut par de nombreuse cicatrice, ses mains représentent à elles seules les efforts fourni par cet être mystérieux lors de sa jeunesse. Tout comme bon nombres d'artisans, ces deux extrémités de son corps sont des outils de travail. Sans eux, il est foutu. Remarquez que la majorité des gens s'estimerait dans ce cas si il perdait leurs mains, mais Chikurin lui serait vraiment foutu, plus jamais il aurait l'occasion de gagner de l'argent. Pour lui, les mains sont le contact qu'il à avec le monde extérieur mais aussi un outil qui permet de pêcher, faire à manger, grimper les montagnes... Il y a aussi l'aspect arme de la chose, bien mieux utilisé que les gamins qui se dispute à l'école ou les ivrognes qui battent leurs femmes.
Au niveau vestimentaire, Chikurin sort l'artillerie lourde: le costard. D'une couleur ténébreuse et attirante, celui ci suit les mouvements de son porteur à la trace, sans jamais se déchirer. Un tel vêtement serait impossible si il était réalisé dans le tissus de qualité fragile utilisé habituellement par les tailleurs, mais il se trouve que le costard de Chikurin est réalisé à l'aide de tissus plus grossiers mais plus souple est résistant. Il lui arrive de temps à autres d'enfiler une paire de gant blanc, histoire d'avoir la panoplie complète. Si jamais vous entendez un léger bruit récurrent émanant du révolutionnaire, ne prenez pas peur, il ne s'agit pas d'une bombe. Bien loin d'avoir le profil pour jouer les kamikazes, Chikurin préfère de loin la fascinante complexité du mécanisme d'une montre. Une montre à gousset s'il vous plaît, du genre de celle qu'on ne fait plus depuis trente ans. Souvenirs de jeunesses, cette instrument servant à donner l'heure est principalement doré, malgré les éraflures du temps qui ont fait peu à peu apparaître la ferraille plus "simple" de l'instrument.
Description Mentale :
Chikurin est , en apparence, l'archétype même du guerrier solitaire et mystérieux. A l'exception près qu'il n'est pas un guerrier... Au cours des siècles, les hommes se sont rangé en catégorie, ont appris à s'apprécier en fonction du caractère des autres. Mais depuis la nuit des temps il existe une catégorie d'homme qui ne se range pas à la conformité. Un groupuscule d'individu qui sont éparpillé dans la masse innombrable de leur semblable humain, semblable par le corps mais pas par l'esprit. Des gens qui sont rejeté de part leurs différence, qui cultive leurs différence tel un jardin bien entretenu. Après tout, qu'y a t'il de mal à être différent? Hélas, si quelques personnes acceptent cette différence, la grande majorité ne peut pas accepter des gens qui ne rentre pas dans la conformité, des gens qui sortent du lot. La particularité de l'homme est sa différence, sur le plan physique et psychique, et pourtant celui ci ne peut la supporter. Dans toutes les cultures ont trouves des êtres solitaire, des moutons noirs, les boucs émissaires de la société. Mais même au sein des gens différents, il y a des différences. On peut les classer en deux types, les opprimé et les électrons libres. Les opprimés sont trop faible pour parvenir à être fier de leurs différences, et se décourage pour rentrer maladroitement dans les rangs de la conformité. Mais hélas, trois fois hélas, les dieux dans leurs cruauté avait doté l'être humain d'une sorte de sixième sens permettant de détecter la différence. Ce qui est différent dérange,c 'est bien connu, mais pourquoi cela dérange t'il? Parce que les hommes ont ce sixième sens. Les opprimés portent bien leurs nom, les peuples pauvres ou massacré ce sont eux...
Mais comme je le disais, il y a une deuxième catégorie. Celle des électrons libres. Ceux si font ce qu'il veulent, ils ont réussi à se détacher de la réalité commune pour rentrer dans une réalité bien à eux. Souvent vagabond ou voyageur itinérant, les personnes de cette catégories ne sont plus arrêté par les lois et les protocoles. Ils parviennent à obtenir un mode de compréhension non pas meilleur mais différent, une sorte de fonctionnement parallèle aux autres. Le summum de la différence quoi... Mais malgré les persécutions qu'ils subissent, le maigre pourcentage d'électrons libres est sans doute le plus dangereux pour les forces aux pouvoirs. Philosophe, révolutionnaire, saboteur, anarchiste, grand penseur, gourou,ombre dangereuse... voila un aperçu des nombreuse facette que peut prendre un électrons libres.
Tout un pavé pour dire ça, quel est l'intérêt me direz vous? Et bien au risque de surprendre les plus simples d'esprit qui compose les lecteurs de ce texte, Chikurin est catégorisé comme électron libre. Quel surprise n'es ce pas? Je n'allais pas non plus faire tout ça juste pour le plaisir...
En raison de son passé, il à entretenu des relations pour le moins étrange avec les forces de la marine. Admiratif au début, ce sentiment c'est peu à peu transformer en incompréhension, puis en haine après la mort de sa femme. Alors qu'au début de sa vie il à failli rejoindre leurs rang, il dédie désormais sa vie à la chute du gouvernement mondial, faisant de lui un révolutionnaire pur souche. Malgré ses méthodes peu recommandable, tout ce qu'il souhaite est une vie sans mensonge, sans contrainte, sans cette puissance écrasante, véritable épée de Damoclès pesant sur tous qu'est la Marine.
Si une phrase servait de devise à Chikurin, ce serait sans doute "La science avant tout" ou quelque chose dans ce genre la. Si de nombreuse personne sont effrayé et décourager par le sentiment de puissance que peut procurer la recherche, le révolutionnaire lui s'en abreuve. La sensation d'avoir découvert quelque chose de fondamental, quelque chose qui mis bout à bout avec d'autre petites découvertes donnera au monde un panel limité de choix à prendre, c'est quelque chose d'indescriptible. Certaines personne sont accro au chocolat ou au pâtisserie, et bien sa drogue légère c'est la science. On lui à souvent dit qu'il finirait par regretter ses actes passées, ou bien des découvertes qui entraineraient la mort de bien des gens, mais il reste persuadé que cela n'est pas vrai. Faire une découverte et tuer des gens avec sont deux choses bien différentes. La chose découverte n'est qu'un outils, ni plus ni moins. La science est comme un couteau, on peut s'en servir pour tartiner du beurre sur ses tartines ou pour tuer des gens, mais le couteau n'y est pour rien dans ses actions. La raison de cette obsession? L'espoir de pouvoir reparler un jour à sa femme quand elle sera guérie...
D'un naturel silencieux quand il se bat, Chikurin peut dévoiler plusieurs visages différent selon son interlocuteur. Lunatique et solitaire avant de tuer quelqu'un la nuit, il possède une autre facette de sa personnalité plus "noble" et dont il ce sert pour obtenir les choses par des paroles mielleuse mais aussi souvent fausse ou bien différente de ce que la personne désirait, Chikurin étant capable de devenir un menteur éhonté pour obtenir satisfaction.
Histoire :
Je vais à présent vous apprendre comment l'existence de Chikurin s'est déroulé jusqu'à maintenant. Des choses étranges lui sont arrivé, un véritable miracle scientifique il à accompli dans le plus grand secret et il se pourrait bien qu'il ai percer le mystère de l'immortalité, non pas celui raconté dans les vieilles légendes mais une immortalité mécanique à base de fer et de vapeur. Tout ceci viendra en temps voulu, à présent commençons par le commencement comme la logique le voudrait...
L'histoire du jeune Nolac commence par une nuit orageuse et venteuse, sur une petite île de North Blue nommée Ascagne. La petite île était composé de seulement un village d'une centaine d'habitant et d'une montagne surplombant les environs. Tandis que le vent tonnait contre les volets des habitations et que les villageois tentait de dormir, une silhouette se détachait dans la nuit. Son visage était tordu dans un rictus amer mais elle tenait quelque chose à la main. Un paquet enroulé de linge dans laquelle roupillait paisiblement un jeune bambin tout mignon. Jetant un ultime regard en direction du village, l'homme se dirigea vers son bateau et profita du fait que la tempête se calme un peu pour partir au loin. Lorsque les villageois se réveillèrent le lendemain, ce ne fut pas à cause du cri du coq mais de celui d'une jeune mère en larme. Durant cette nuit pluvieuse elle avait perdu son mari et son enfant. Seule une lettre lui permit de savoir qu'il était vivant, mais le fait d'apprendre que son mari était parti avec leur jeune fils de deux ans lui fut tellement insupportable que rapidement les cris cessèrent et que les habitants ne retrouvèrent que son corps pendu à une des poutres de la maison. A des kilomètres de la, un fier bateau arborant le drapeau à tête de mort des pirates naviguait. Le capitaine était dans sa cabine, sanglotant légèrement tout en berçant son fils. Il avait appris que des hommes allait venir les chercher pour les tuer, à cause d'une vieille histoire de massacre d'équipage. Ne supportant pas l'idée que l'on puisse s'en prendre à son fils, il avait profité de la tempête pour partir le plus loin possible avec son ancien équipage et son fils. Il est évident que l'environnement dans lequel grandis Nolac (alias Chikurin) n'était pas idéal... Trois ans plus tard, le petit alors âgé de cinq ans fut trouvé dans la rue par un orphelinat. Une des nones qui dirigeait le recueil pour enfant le pris en pitié quand elle le vit, habillé de haillons et plus maigre qu'un clou, déambulant sans but et le regard vide dans les rues de Apsor, la plus grande ville de l'île Padjne. Le petit semblait complètement perdu, et quand elle lui demanda où était ses parent, l'enfant ne put répondre. Un grand blanc c'était installé dans sa mémoire, il avait oublié la majeure partie des évènements des deux dernières années. Désolé par tant de malchance, la none se dépêcha de l'emmener au chaud et à l'abri dans l'orphelinat. Elle avait appris que tout un équipage avait été assassiné sur le port, et que c'était le résultat d'un règlement de compte entre pirate. Tout de même, quelle époque terrible...
Les années passèrent et le jeune Nolac, qui fut renommé Chikurin car sa mémoire ne lui été pas revenu, grandi. Ses cheveux avait poussé et il avait toujours insisté pour les garder long. La couleur rousse n'était pas des plus répandu capilairement parlant, mais il était fier de cette différence. Il avait quelque chose que les autres n'avait pas et c'était une pensée qui le réconfortait quand il pensait au fait qu'il n'avait pas de parents. Des cheveux roux contre une famille, cela n'était absolument pas équivalent, mais Chikurin n'avait que cette pensée à laquelle se raccroché pour ne pas sombrer dans la dépression. Le jeune garçon ne fréquenta pas l'école du village mais étudia à la place avec les trois nones de l'orphelinat et ses quelques camarades. Celles ci était fier de lui car il était loin d'être bête, mais elle désespérait de lui trouver une famille pour l'accueillir, ce qui aurait pu lui permettre par la suite d'utiliser son intelligence correctement. Hélas, cela n'arriva jamais, et lorsqu'il atteignit ses quatorze ans elles eurent l'idée de l'envoyer rejoindre les rangs de la marine. Pas immédiatement, il aurait à passer par une école avant, mais au moins il était sur d'avoir un emploi. Les choses aurait du se dérouler ainsi, mais le destin aime jouer des tours à l'humanité. La nuit qui précédait son transfert, une ombre se glissa dans les couloirs sombre et lugubre de l'orphelinat jusqu'à la pièce du futur révolutionnaire. Celui ci ne fut pas réveillé par le bruit des lattes de parquet qui craquait, mais quand une main cramponna soudainement son visage et qu'une dague luisante de poison lui fut présenté sous les yeux, alors la il fut réveillé. Silencieusement, les deux individus se retrouvèrent rapidement en dehors de la bâtisse. Chikurin marchait pied nu dans les rues, grelotant à cause du froid environnement et du fait qu'il était encore en pyjamas. Allait on le violer avant de le tuer? Il y avait des histoires qui circulait à propos d'individu louche qui kidnappait des petit enfants de son âge pour les revendre à des pédophiles... Plutôt mourir que de laisser ça arriver ce disait t'il! Alors qu'ils atteignait le port, le petit garçon envoya un coup de pied dans les parties génitales de son ravisseur avant de courir comme si sa vie en dépendait...ce qui était sans doute le cas. Quel dommage que son intelligence si remarquable ne lui permit pas de penser qu'il y avait peut être d'autre personne complice de son ravisseur. Alors qu'il atteignait une petite ruelle, une deuxième ombre apparut, katana à la main. Bifurquant soudainement sur la gauche en dérapant, le jeune Chikurin percuta une troisième ombre aux formes féminines. Il allait s'enfuir à nouveau quand il se rendit compte qu'il ne pouvait plus bouger. Illuminé par la pleine lune, des fils argenté partant de toute part avait capturé le jeune garçon. Un sourire se dessina sur le visage de l'ombre féminine et l'éclat de la lune se reflétait dans ses lunettes, lui donnant un air morbide. Un coup dans son ventre partit sans qu'il s'en rende compte et il ne se réveilla en sursaut que le lendemain.
Quand le soleil pénétra par la fenêtre, et que le futur révolutionnaire se rendit compte qu'il était allongé dans un lit confortable, il cru tout d'abord qu'il avait rêvé. Cependant quand il constata que tout autour de lui était en bois et que la pièce semblait se soulever régulièrement, il se rendit compte que c'était tout sauf un rêve et qu'en plus il était sur un bateau! Il y avait plusieurs chose à apprendre grâce à la situation dans laquelle il se trouvait. Déjà ses ravisseur le voulait vivant, ensuite ce n'était sans doute pas pour le violer ou pour le revendre qu'il avait été capturé, auquel cas il aurait été attaché quelque part dans la cale. Saisissant ses vêtement, et sans savoir ce qu'il faisait la étant donné que toute ces affaires étaient à l'orphelinat, Chikurin ouvrit la porte de sa cabine et pénétra sur le pont. La première chose qui le choqua fut le bleu. Partout, tout était bleu. L'horizon était entièrement bleu, mélange de bleu ciel pour le eau et de bleu azur pour le bas... Aucune terre à l'horizon...Juste l'immensité du bleu... Et les trois personne qui le regardait d'un air bovin. Il y avait deux hommes et une femme. Les deux hommes avaient le physique cliché du pirate, avec une barbe naissante et des cicatrices sur le visage, tandis que la femme elle était très belle, malgré un air rude sur son visage. Celle s'approcha de lui, elle se baissa un peu et lui parla doucement en articulant bien, comme si il était un handicapé mental.
-Alors petit, tu as fait un gros dodo?
-Hmm oui madame, mais pour votre information sachez que j'ai quatorze ans, donc ce n'est pas la peine de me parler comme si j'en avait trois.
Une veine apparut subitement sur le visage de la pirate, indiquant que sa dernière remarque l'avait quelque peu contrarié... Ce fut lorsqu'elle se mit à hurler quelque chose comme "JE VAIS FAIRE LA PEAU A CE PUTAIN DE MIOCHE" qu'un de ses camarades la prit par le bras pour l'emmener un peu plus loin. L'autre pirate le regarda d'un air amusé et lui fit signe de s'approcher, ce que Chikurin s'empressa de faire.
-Toi tu sais comment parler au femme dis donc! Alors bonhomme, comme ça tu as déjà quatorze ans? Comme le temps passe vite... Tu m'a l'air de comprendre rapidement les choses, alors je vais être franc et clair avec toi, ce sera une discussion d'homme à homme OK?
-Heu...
-Je prend ça pour un oui! Alors pour commencer...Je suis ton père!
-QUOOOOOOOOI?
-BWAHAHAHAHA, je déconne! Tu devrais voir la tête que tu tire, c'est trop drôle! Bon, fini les conneries, en vérité je ne suis pas ton père. Je suis ton oncle. Tu ne te souviens pas de moi?
-J'suis mort de rire... Et non je ne me souviens pas de vous, mes plus vieux souvenir remonte à quand j'avais cinq ans. J'ai été trouvé par une none puis élevé dans un orphelinat jusqu'à hier, et j'allais rentrer dans la marine pour pouvoir arrêter les pourritures comme vous!
-QUOOOOOOOOI? Nan nan nan, stop! Maintenant t'arrête de dire des conneries. Alors déjà je suis vraiment ton oncle, et j'étais le second d'un pirate très puissant autrefois, mais il à été tué par des gens de la marine. Ce pirate c'était ton père. Nous ne sommes que trois à avoir pu en réchapper, du moins c'est ce que l'on pensait jusqu'à ce que l'on te retrouve. Et tu sais pourquoi ton père et le reste de l'équipage fut tué? Et bien c'est simple: pour rien. Il n'avait absolument rien fait. Pas de crime, pas de viol, pas de destruction de bâtiment... Tout ce qu'il à fait c'est te protéger en prenant la mer, mais la marine ne voyait pas d'un bon œil le fait qu'un pirate habite à côté d'une de leur base. Tiens, viens gamin, je vais te montrer l'héritage que t'as laisser ton père.
L'héritage que lui avait laissé son père était... une banane. Tout d'abord méfiant envers le pirate et son humour douteux, il comprit vite que ce n'était pas une blague quand celui ci le regarda avec un air si sérieux que même les bureaucrates passait pour des comiques à côté de lui. Devant la pression de ce regard, il mangea simplement le fruit. Son "oncle" ne dit rien et lui fit signe de venir avec lui. Chikurin ne savait pas bien ce qu'il se passait ici, mais en tout cas c'était pas très net comme histoire. Cette discussion fut la première qu'il eu avec son capitaine, et bien d'autre suivirent par la suite. L'idée qu'il se faisait de la marine vola en éclat, et il commença à les détester comme un vrai pirate. Il resta sur le bateau pendant quatre, ou il passa son temps à voyager et à s'entraine avec Elenna, la jeune femme à la patience plus que limitée. Alors que celle ci était adepte des fils d'aciers bien vicieux, Chikurin développa une certaine familiarité avec les dagues. C'est au cours d'un voyage sur une île montagneuse qu'il découvrit son pouvoir, rester enfoui en lui durant tout le temps qui avait suivit l'engloutissement de la banane. C'était le fruit de la végétation, et c'est quand il découvrit qu'il avait fait pousser environs trois kilomètres d'herbe pour amortir une chute qu'il commença à s'entrainer à sa maîtrise. Combiné avec ses dagues, le fruit lui offrait un panel très intéressant de coup tactique à mettre ne place. Il ne put jamais battre Elena à la "loyale", c'est à dire avec sa force, mais grâce à son fruit et son ingéniosité il parvint à la mettre au tapis plusieurs fois. Le jour de ses dix-huit ans fut un jour sanglant. Le petit équipage était arrivé dans un port de Grandline, partie du monde qu'il avait récemment atteint, et l'ado fut envoyé chercher des vivres pour le soir. Quand il revint, il ne put accéder au bateau. Toute la zone était bouclé par la marine, et du sang coulait du pont. Ses trois camarades avait péri, et face à la douleur qui déchirait son cœur et la haine qui montait en lui, il faillit commettre un massacre. Quand il commença à sangloter nerveusement, s'apprêtant à sortir ses dagues pour tuer tout les gens présent, une jeune fille d'à peu prêt son âge s'approcha de lui en s'inquiétant. Sur le moment, le temps parut se figer. Tout ce qu'il avait en tête s'évanouit, et le splendide visage de la jeune fille lui semblait venir tout droit du paradis. Essuyant ses larmes du revers de la manche, elle l'entraina dans un dédale de rues sans fin, jusqu'à une petite boutique. Non seulement cette jeune fille était magnifique mais en plus elle était intelligente. En voyant la scène, elle avait compris ce qu'il se passait. Anne, tel était son nom, lui expliqua qu'elle vivait avec son grand père dans la boutique d'horlogerie qu'il tenait et lui proposa de rester quelque temps.
Suspicieux, il l'était au début. Chikurin ne comprenait pas pourquoi quelqu'un qu'il ne connaissait même pas était aussi gentil avec lui. Non seulement Anne, mais aussi son grand père qui sembla ravi de le rencontrer et fit de lui son apprenti dans la boutique. Les mécanisme d'horlogerie était compliqué, mais avec son intelligence et sa dextérité il parvenait à réparer des minuscules montres et même à créer de nouveau modèle. Il accompagnait Anne à son école de médecine tout les matins et venait la récupérer tout les soirs. Simple ami au début, il devinrent plus l'un pour l'autre au fur et à mesure des années. Ce qui n'était à la base qu'un dépannage devint une situation définitive. Sept ans après son arrivée, Anne et Chikurin se marièrent. Les mois qui suivirent cette événement furent les plus heureux de sa vie. Quand il y repense désormais, il lui arrive fréquemment de pleurer. La tragédie qui le fit radicalement changer arriva alors qu'il était âgé de 27 ans. Alors qu'il s'occupait d'accueillir les clients au magasin, la marine fit une entrée fracassante.
-Ohla, doucement messieurs! Tous ce qui se trouvent autour de vous à demander un sérieux travail, si vous désirez quelque chose dite le maintenant, sinon partez dès à présent!
-On ne souhaite rien d'autre que ta mort, pirate!
-Pirate? Mais qu'es ce que vous racontez, je ne suis pas un pirate, je suis un horloger, marié qui plus est!
Ce fut ce moment que choisit le grand père pour entrer dans la boutique. Il revenait de chez le boucher, et le carillon de l'entrée surpris l'un des première classe qui composait le groupe venu l'arrêter. Depuis le début de l'opération, il était nerveux et avait la main crispé sur la crosse de son fusil, et lorsqu'il entendit le tintement il se retourna brusquement en tirant. La tête du vieux monsieur éclata comme une pastèque jeté contre un mur, sous le regard horrifié de Chikurin. Croyant à une attaque, un autre première classe, également à cran, tira sur Chikurin. La balle passé à environs deux mètre de sa cible et ricocha contre un miroir. Les choses aurait pu s'arrêter la, si seulement le destin n'avait pas encore été cruel avec le futur révolutionnaire. La balle qui ricocha partit en direction du labo du jeune homme, endroit où il faisait des expériences de mécanismes fonctionnant à la vapeur. Le projectile mortel se ficha dans la chaudière principale qui occupait environs la moitié de la pièce. Une réaction en chaine commença alors, réaction qui résultat à l'explosion de ladite chaudière dans la seconde qui suivit l'impact de la balle. La détonation fut impressionnante. Tout dans un rayon de vingt mètre fut touché par la déflagration. Le groupe de marin venu l'arrêter sans raison apparente fut carbonisé, ainsi que le corps sans tête du grand père d'Anne. Chikurin lui fut protéger par son pouvoir qu'il activa instinctivement, ce qui eu pour effet de l'entourer d'épais feuillage. Bien entendu cela n'était pas suffisant pour endiguer la puissance de l'explosion, et les plantes furent rapidement détruite par le souffle. Sonné, Chikurin se releva en sang au milieu des ruines de la boutique. Son œil gauche était douloureux et un liquide sirupeux s'en écoulait. Ses vêtements était partiellement brulé, mais il était en vie. Il mit quelque seconde pour se rétablir, avec de se rappeler que sa femme était à l'étage supérieur de la boutique. Se servant de son pouvoir pour soulever les ruines, il l'a retrouva dans un grave état. Tout son côté droit avait été aplatit par le toit, détruisant partiellement son visage et sa cage thoracique. Sa respiration était difficile et douloureuse, mais elle était encore vivante. Chancelant et peinant, Chikurin porta sa bien aimé jusqu'aux porte de l'hôpital avant de tomber inconscient sur le sol dur et froid. Quand il se réveilla, il avait un bandage au niveau de l'œil et était seul. Malgré la douleur qui le transperçait de toute part, il parvint à se lever et à marcher dans le couloir, à la recherche d'Anne. Cherchant dans toute les chambres, il finit par la trouver inconsciente dans son lit. Il y avait un médecin à côté de lui, et en voyant l'état dans lequel il était il devina quel genre de relation Anne entretenait avec lui. L'emmenant un peu plus loin dans le couloir, le médecin lui expliqua que malgré tout leur efforts les chirurgiens était formel: Anne allait mourir. Avec un poumon détruit et plusieurs côte brisé, c'était un miracle qu'elle soit encore en vie. Les heures qui suivirent, Chikurin les passa à pleurer sans vergogne toute les larmes de son corps sur le lit de sa bien aimé. Il finit par s'endormir, et tandis qu'il sanglotait dans son sommeil, il entendit la voix d'Anne
-Mon amour...Ne m'abandonne...pas...
En entendant cela, il se releva en sursaut et constata qu'elle le regardait tendrement, malgré la douleur visible sur son visage. Les choses qui se produisirent alors sont plutôt confuse dans l'esprit de Chikurin. Il sait seulement qu'il à alors transporté Anne jusqu'à la salle des machines qui produisait l'électricité de l'hôpital et qu'il avait travaillé pendant des heures sur les tuyaux. En effet, l'île était connu pour ses geysers qui était omniprésent, et bon nombre d'installation fonctionnait grâce à la vapeur. Quand Chikurin refit surface, il observait d'un air satisfait sa femme. Les tuyaux était relié à sa poitrine ensanglanté et une pompe battait à intervalle régulière. Un des hommes de la sécurité, alerté par le boucan des tuyau, arriva alors et s'étrangla silencieusement en voyant ce que le jeune homme avait fait. Le regardant d'un air vide, Chikurin leva son bras et un bambou traversa de part en part la gorge du malheureux qui s'écroula en répandant son sang sur le carrelage. Son sourcil droit se souleva légèrement tandis qu'il retirait son bandage. Plus...il avait besoin de plus de puissance! Marchant dans le couloir, tuant tout ceux qui se trouvait sur son chemin, il eu bientôt fait le tour de l'île, qui n'était pas très grande. En faisant des calculs, il découvrit que de cette façon il pouvait garder en vie sa bien aimé pendant environ vingt ans, après quoi il faudrait changer les tuyaux. Vingt ans...C'était largement suffisant pour le moment.
Trois ans plus tard, toujours sur la même île. En utilisant son pouvoir et sa connaissance de la vapeur, Chikurin construisit la machine parfaite. Sa bien-aimée avait perdu l'usage de la parole et était partiellement paralysé, mais grâce à lui elle vivait. La machine qu'il avait mis en place produisait l'énergie nécessaire pour faire circuler le sang dans son corps. Ce dernier était partiellement détruit, et il avait donc du le remplacer petit à petit par de la ferraille. Au bout de trois ans, tout ce qui était encore intact chez sa femme, c'était la tête. Tout son corps était alimenté par la vapeur de l'île. Un jour, il prit sa décision. Il allait renverser le gouvernement pour créer un monde parfait pour sa femme. Ainsi quand il aura trouver une source d'énergie plus performante, capable de la faire vire éternellement, elle pourra être heureuse. Chikurin prit seulement l'un des bateau sur le port et quitta l'île en emportant des réserve d'eau. Les habitants étaient tous mort, il les avait tué un par un. Ils n'avaient pas voulu comprendre et l'avait traité de monstre. Ils voulaient détruire son amour! Jamais il n'aurait permis une chose pareilles... Vidant toute son énergie dans cette ultime tâche, il fit pousser la végétation de l'île de façon à la rendre inhospitalière et impossible à accoster et commença son voyage en quête de la source d'énergie ultime, un pincement au cœur en pensant à sa femme.
Nous retrouvons Chikurin cinq ans plus tard. Nul ne sait ce qu'il fit durant tout ce temps, excepté lui, mais il est sur qu'il n'a toujours pas mis la main sur sa source d'énergie ultime. Désormais porteur d'un monocle, il parcourt le monde d'île en île dans un tic-tac régulier fait par sa montre à gousset, dernier souvenir de sa vie passé...
Histoire inspiré par cette chanson
(Désolé si la fin paraît "baclé", mais il se fait tard et je voulais absolument finir avant de me coucher ^^')
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